Labastide-du-Haut-Mont

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Labastide-du-Haut-Mont
Labastide-du-Haut-Mont
La mairie de Labastide-du-Haut-Mont.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Sandrine Gavoille
2020-2026
Code postal 46210
Code commune 46135
Démographie
Population
municipale
46 hab. (2021 en diminution de 4,17 % par rapport à 2015)
Densité 4,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 08″ nord, 2° 07′ 18″ est
Altitude Min. 577 m
Max. 788 m
Superficie 9,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lacapelle-Marival
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Labastide-du-Haut-Mont
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Labastide-du-Haut-Mont

Labastide-du-Haut-Mont est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Châtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Veyre, le Cayla, le Tolerme, l'Ombre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Labastide-du-Haut-Mont est une commune rurale qui compte 46 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 254 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac. Ses habitants sont appelés les Haut-Montois ou Haut-Montoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune se trouve sur le méridien de Paris (arc Dunkerque-Paris-Barcelone parcouru par Delambre et Méchain de 1792 à 1799 pour l'établissement du système métrique). Une borne d'une certaine importance située derrière les installations de TDF évoque le passage du méridien. Le point culminant du département du Lot (département) se situe sur cette commune.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Ruisseau d'Escalmels, le Ruisseau du Fabre et le Ruisseau de Moncontié sont les principaux cours d'eau y prenant leur source et traversant la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe du département du Cantal.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 381 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Latronquière à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 361,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[10],[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[12] :

  • la « vallée du Cayla, bois du Grand Communal et de la Luzette » (902 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Cantal et six dans le Lot[13] ;
  • les « zones humides de la vallée d'Embordes, de la basse vallée du Sargaliol et de la haute vallée du Veyre » (38 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Cantal et deux dans le Lot[14],
  • les « zones humides des ruisseaux de l´Ombre et de Veyrole » (74 ha), couvrant 3 communes du département[15] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[12] :

  • le « bassin de la Bave » (8 075 ha), couvrant 22 communes dont une dans le Cantal et 21 dans le Lot[16] ;
  • le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Labastide-du-Haut-Mont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[I 1],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,7 %), forêts (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Labastide-du-Haut-Mont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Labastide-du-Haut-Mont est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labastide-du-Haut-Mont.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[24].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 41 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Labastide-du-Haut-Mont est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Labastide-du-Haut-Mont est issu de l'occitan bastida et désigne un village fortifié, doté de franchises en 1267[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le territoire de Labastide-du-Haut-Mont abritait un important maquis de Résistance. C'était une zone importante de parachutages clandestins, tant en armes qu'en hommes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[29]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Géraud Mariel    
1792 1793 Henri Guiraudie    
1793 1797 Géraud Laubies    
1798 1815 Pierre Bro    
1815 1831 Joseph Boisset    
1832 1834 François Mariel    
1835 1838 Etienne Gazal    
1838 1848 Dominique Maziol    
1848 1851 Firmin Mariel    
1852 1861 Baptiste Bex    
1861 1870 Antoine Gazal    
1870 1871 Firmin Mariel    
1871 1873 Lourdes    
1874 1878 Antoine Gazal    
1879 1884 Firmin Mariel    
1884 1888 Antoine Gazal    
1888 1902 Mariel    
2001 2008 Louis Gardes    
2008 2020 Dominique Canal    
2020 En cours Sandrine Gavoille    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 46 habitants[Note 5], en diminution de 4,17 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
236170176234244242243230254
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
239247219231246232222227203
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
169164163172148139145118121
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9910989917062444748
2021 - - - - - - - -
46--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans (16,6 %) est en effet inférieur au taux national (35,5 %) et au taux départemental (26,4 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45,9 %) est supérieur au taux national (25,9 %) et au taux départemental (37,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (57,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2018, la suivante :

  • 57,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 7,4 %, 15 à 29 ans = 11,1 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 40,7 %) ;
  • 42,9 % de femmes (0 à 14 ans = 9,5 %, 15 à 29 ans = 4,8 %, 30 à 44 ans = 14,3 %, 45 à 59 ans = 19,0 %, plus de 60 ans = 52,4 %).
Pyramide des âges à Labastide-du-Haut-Mont en 2018 en pourcentage[I 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90  ans ou +
4,8 
11,1 
75 à 89 ans
23,8 
29,6 
60 à 74 ans
23,8 
18,5 
45 à 59 ans
19,0 
22,2 
30 à 44 ans
14,3 
11,1 
15 à 29 ans
4,8 
7,4 
0 à 14 ans
9,5 
Pyramide des âges du département du Lot en 2018 en pourcentage[I 5]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90  ans ou +
2,9 
10,8 
75 à 89 ans
13,6 
23,3 
60 à 74 ans
23,1 
21,2 
45 à 59 ans
20,9 
15,2 
30 à 44 ans
14,7 
13,4 
15 à 29 ans
11,3 
14,8 
0 à 14 ans
13,3 

Au début du XXe siècle, Labastide-du-Haut-Mont comptait 164 habitants[34].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,3 % 0 % 3,4 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 30 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 3,4 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aurillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 94,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,3 %[I 10].

Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 63,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

14 établissements[Note 7] sont implantés à Labastide-du-Haut-Mont au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 71,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 14 entreprises implantées à Labastide-du-Haut-Mont), contre 14 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 17 12 10 7
SAU[Note 8] (ha) 563 480 512 585

La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 585 ha[37],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église de l'Assomption-de-la-Vierge. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[38]. Un dais de procession et sa statue de la Vierge à l'Enfant sont référencer dans la base Palissy[38].
  • on y trouve classés en tant qu'objets au titre des monuments historiques :
    • Deux chapiteaux[39].
    • Statue art populaire : Vierge à l'Enfant[40].
  • Table d'orientation : altitude 788 m. Établie au sommet du bourg, elle indique les directions vers le nord, l'est et le sud. La vue est dégagée principalement vers le nord-est (monts du Cantal). On aperçoit également les Monédières et le plateau de Millevaches au nord. La table d'orientation stipule que certains sommets des Pyrénées sont visibles au sud, mais une haie de résineux obstrue cette direction.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gaston Monnerville (1897-1991), président du Sénat et maire de Saint-Céré inaugura, en 1959 le premier relais-émetteur de télévision d'Aurillac érigé à Labastide-du-Haut-Mont.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « Évolution et structure de la population en 2018 » (consulté le ).
  5. « Population par sexe et âge en 2018 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Labastide-du-Haut-Mont » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Labastide-du-Haut-Mont » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Labastide-du-Haut-Mont » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Labastide-du-Haut-Mont et Latronquière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Latronquière » (commune de Latronquière) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Latronquière » (commune de Latronquière) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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